Awacak représente, accompagne et soutient les familles ayant un enfant ou des enfants disparus ou décédés à la suite de l’admission d’un établissement de la santé et services sociaux, dans leurs recherches de vérité.

Le travail est fait en collaboration avec la Direction de soutien aux familles, mise sur pied au Secrétariat aux relations avec les Premières Nations et les Inuit. Ensemble,  nous appliquons la Loi 79, Loi autorisant la communication de renseignements personnels aux familles d’enfants autochtones disparus ou décédés à la suite d’une admission en établissement.

La loi établit qu’un établissement de santé et de services sociaux, un organisme ou une congrégation religieuse doit, sur demande d’un membre de la famille et sous réserve de certaines conditions, lui communiquer les renseignements personnels susceptibles de faire connaître les circonstances ayant entouré la disparition ou le décès de l’enfant autochtone.
(Notes explicatives de la Loi)

AUPRÈS DES FAMILLES

• Awacak se rend dans les communautés qui le désirent pour donner de l’information concernant la loi 79 ;
• Awacak rencontre les familles qui désirent retrouver un enfant disparu ou décédé et remplit avec elles la demande de recherche ;
  -    les familles peuvent signer une procuration à Awacak afin que l’association entreprennent les démarches en leur nom auprès de différentes institutions et ce, avec la collaboration de la Direction de soutien aux familles ;
• Awacak accompagne les familles sur les lieux de sépulture de l’enfant recherché ;
• Awacak peut représenter et accompagner les familles qui demandent une exhumation.
• Awacak a la collaboration du bureau d’avocats Arsenault, Dufresne et Wee, en lequel elle a entièrement confiance, pour obtenir des conseils ou des services juridiques.

COMITÉ DE SUIVI
Awacak participe au comité de suivi prévu par la Loi 79 afin de contribuer à l’amélioration des services offerts.
Le comité de suivi est composé de représentants de la Direction de soutien au familles, d’Awacak, de l’Association des Premières Nations du Québec et du Labrador, de Femmes autochtones du Québec, du Conseil de la Nation Atikamekw, du Regroupement des Centres d’amitié autochtone, de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec et des représentants des partis de l’opposition ainsi que d’Ejinagosi Kistabish comme aide-conseil.
Un rapport annuel est déposé devant l’Assemblée nationale et aussi aux communautés autochtones concernées. Les modalités de présentation du rapport sont établies avec le comité de suivi.

---

---